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Au cours d'une saison, certains joueurs voient leur situation être modifiée, que ce soit en raison d'un changement de rôle, d'une transaction ou d'une blessure à un coéquipier. Chaque jeudi, LNH.com propose aux poolers quelques joueurs dont la valeur est en hausse et quelques autres dont la valeur est en baisse, et avec lesquels les poolers devraient faire preuve de prudence.

POOLERS : Top-100 des attaquants | Top-50 des défenseurs | Top-25 des gardiens

EN HAUSSE

Yegor Sharangovich, Flames de Calgary (A) : Sharangovich a récolté six points (deux buts, quatre passes) à ses cinq derniers matchs. Ces six points ont été obtenus en avantage numérique, alors que le jeu de puissance des Flames a été le meilleur de la LNH durant cette séquence, avec un rendement de 9-en-19. En fait, les huit derniers points de l’attaquant biélorusse ont été amassés dans cette facette du jeu, et ça tombe bien, car trois des cinq prochains adversaires des Flames – les Ducks d’Anaheim, les Canucks de Vancouver et les Kings de Los Angeles – font partie des 17 pires équipes de la LNH en désavantage numérique depuis le 15 mars. Les Flames sont aussi l’une des trois formations de la LNH à qui il reste encore cinq matchs à jouer.

EDM@CGY: Sharangovich rétrécit l'écart en A.N.

Justin Schultz, Kraken de Seattle (D) : En l’absence du défenseur Vince Dunn, qui a raté les deux dernières rencontres en raison d’une blessure au haut du corps après avoir manqué 12 parties entre les 5 et 31 mars pour la même raison, Schultz voit ses responsabilités augmenter. Le vétéran défenseur a été promu sur la première vague du jeu de puissance du Kraken, qui affiche une efficacité respectable de 22,9 pour cent depuis la mi-mars. Il a récolté trois de ses cinq points dans cette facette du jeu lors des cinq plus récents matchs qu’il a disputés. Schultz a été réclamé dans seulement 19 pour cent des ligues sur Fantrax, une proportion plutôt basse pour un défenseur de première unité d’avantage numérique. Même si Dunn, qui est évalué sur une base quotidienne, revient au jeu bientôt et prend sa place, Schultz va tout de même valoir son pesant d’or parce que le Kraken est l’une des équipes de la LNH qui doivent encore jouer cinq parties d’ici la fin de la saison.

ARI@SEA: Schultz trouve la lucarne et fait 3-0

Semyon Varlamov, Islanders de New York (G) : Qui aurait parié avant la saison que les Islanders allaient être dans la course pour une place en séries éliminatoires en misant sur Varlamov plutôt que sur Ilya Sorokin? Ce dernier a connu des déboires récemment, tandis que Varlamov a du succès sous les ordres d’un entraîneur qu’il connaît bien en Patrick Roy, qui l’a dirigé avec l’Avalanche du Colorado de 2013 à 2016. Varlamov a obtenu le départ dans six des neuf derniers matchs des Islanders et conservé un dossier de 5-1-0 avec une moyenne de buts alloués de 2,17, un pourcentage d’arrêts de ,939 et un blanchissage. Il reste quatre rencontres aux Islanders et aucune séquence de deux parties en deux jours, donc Varlamov pourrait obtenir un maximum de départs d’ici la fin de la saison parce qu’il est celui qui offre les meilleures chances aux siens de l’emporter actuellement. Malgré tout, il est disponible dans plus de 70 pour cent des ligues sur Fantrax.

NSH@NYI: Varlamov se signale contre Nashville

EN BAISSE

Claude Giroux, Sénateurs d’Ottawa (A) : Giroux a été blanchi de la feuille de pointage dans cinq des six derniers matchs des Sénateurs, obtenant seulement un but et une passe dans une défaite de 4-3 contre les Devils du New Jersey samedi dernier. Comble de malheur, son compagnon de trio Tim Stützle est sur la touche en raison d’une blessure au haut du corps, et l’unité qu’il forme avec Ridly Greig et Mathieu Joseph est un peu moins reluisante. Les Sénateurs ont été limités à deux buts ou moins dans six de leurs sept dernières rencontres, et mis à part un affrontement contre les Canadiens de Montréal samedi, ils vont terminer la saison en affrontant des puissances de la LNH contre qui ils ne marqueront peut-être pas beaucoup : le Lightning de Tampa Bay, les Rangers de New York et les Bruins de Boston.

Cam York, Flyers de Philadelphie (D) : York a traversé une bonne séquence avec 10 points en 11 matchs entre le 25 février et le 19 mars, mais depuis, c’est le calme plat dans son cas. Le jeune défenseur a été limité à seulement une passe en 10 rencontres et il semble embourbé dans le même marasme qui afflige toute l’équipe des Flyers. Ces derniers ont signé seulement une victoire durant la mauvaise séquence de York (1-6-3) et inscrit en moyenne 2,30 buts par match, à l’avant-dernier rang de la LNH. Seuls deux joueurs ont inscrit plus de cinq points durant cette séquence – les attaquants Owen Tippett (8) et Travis Konecny (7) – donc les hommes de John Tortorella sont à éviter, surtout qu’il leur reste seulement trois matchs à jouer.

Sergei Bobrovsky, Panthers de la Floride (G) : Dominant pendant la majeure partie de la saison, Bobrovsky n’offre pas exactement le niveau de jeu auquel les poolers sont en droit de s’attendre depuis quelques semaines. Le portier russe a signé la victoire seulement deux fois à ses neuf derniers départs (2-5-2), conservant au passage une moyenne de 3,08 avec un pourcentage d’arrêts de ,888. Il y a fort à parier que les Panthers voudront miser sur un Bobrovsky frais et dispos pour le début des séries, donc il ne faudrait pas se surprendre si Anthony Stolarz obtient la majorité des départs lors des trois matchs restants aux Panthers, d’autant qu’ils affronteront à deux reprises des équipes hors du portrait des séries (Blue Jackets de Columbus et Sabres de Buffalo). Depuis le 26 mars, il a obtenu trois départs en huit matchs avec une seule séquence de deux rencontres en deux jours au cours de cette période.

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